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Communication & marketing

Choisir une image de qualité

By juillet 19, 2021juillet 31st, 2023No Comments

Conseils en communication visuelle

Choisir une image de qualité

Les conseils

Photo : Inside Weather on unsplash.com

Lors de la construction d’une image de marque, et de la création de supports de communication, qu’ils soient destinés à être numériques (document numérique, site internet, réseaux sociaux…) ou imprimés (flyers, brochures, cartes de visite,…) le choix des images a toute son importance. En effet, l’image peut être déterminante et il importe de la choisir avec attention.

Pourquoi choisir une bonne image ?

 

#1 Une image de qualité augmente la crédibilité

De manière générale, pour une marque, l’image est un élément de différenciation. Un visuel soigné transmet des valeurs positives, contribue à l’identité générale et au caractère de l’entreprise. Une image percutante est d’autant plus importante tandis que nos regards croulent sous les informations visuelles : en effet, elle a alors plus de chance de susciter l’attention et l’engagement.

 

#2 Une belle image attire l’attention en captivant le lecteur

Sur un site internet, le texte a toute son importance, notamment pour améliorer le référencement. Par ailleurs, l’avantage du site internet par rapport à un document imprimé est qu’il n’impose aucune limite pour les textes ; il est ainsi parfaitement possible d’écrire l’équivalent de plusieurs pages A4 sur une seule et même page web.

Cependant, que ce soit sur un site internet ou un document imprimé, des textes d’une longueur excessive et monotones peuvent vite perde l’attention du lecteur, voire le faire fuir. Un article ou un document bien imagé et agrémenté est donc souvent plus agréable à lire, et attirera plus de visiteurs. Par ailleurs, une photo appropriée et contenant les bons mots clés contribue au référencement naturel d’une page web.

 

#3 Une image bien choisie améliore la lisibilité

L’image ou la photo d’illustration est souvent le premier élément que le lecteur voit avant même de s’attarder sur le titre d’un article. Il faut savoir que tous les jours, le cerveau reçoit une quantité considérable d’informations de nature visuelle (90%) et les traite plus rapidement que les textes (source). Pour ce qui concerne l’utilisation des images dans les contenus numériques, un contenu visuel est généralement 40 fois plus susceptible d’être partagé sur les réseaux sociaux. L’utilisation d’images est donc indéniablement un énorme avantage pour capter l’attention des lecteurs.

Comment faire ?

Si l’image utilisée est pixelisée ou comporte une mauvaise luminosité, l’identité visuelle en est la première victime. S’il faut plisser les yeux pour la regarder, même si elle contient les informations idéales pour compléter le message, il faudra donc oublier cette image à regret.

Tout document de communication, qu’il s’agisse de flyer, de site internet ou tout autre élément véhiculant une image de marque doit comporter des images, des illustrations, des photos regroupant plusieurs critères de base.

 

#1 Couleurs et contrastes.

L’image doit être choisie par rapport à des couleurs idéalement situées dans une teinte qui s’accorde avec la charte graphique ou avec l’ensemble du document. 

Le contraste est simple à identifier : c’est la répartition lumineuse d’une image ; avec un contraste nul, on obtient une image grise ; à l’inverse, un contraste maximum est élaboré à partir de pixels uniquement noirs ou blancs. Les contrastes doivent être étudiés avec attention afin de ne pas poser problème avec l’ensemble visuel de la page ou du document.

Enfin, est important d’utiliser des images en RVB (trichromie : rouge, vert, bleu) pour les écrans et de privilégier celles en CMJN (quadrichromie : cyan, magenta, jaune, noir) pour l’impression. 

Le mode colorimétrique de l’affichage des écrans est le RVB, il regroupe les trois couleurs primaires. Lorsque vous l’on récupère une image sur le web, elle est en RVB.

Pour obtenir un bon rendu de couleurs lors d’une l’impression, il est important d’utiliser une image en CMJN (quadrichromie). Le RVB ayant un spectre de couleurs plus vaste que le CMJN, certaines couleurs ne pourront pas être imprimées correctement si l’image d’origine est en RVB. Il est également possible, à l’inverse, d’obtenir des couleurs fluorescentes lors de la publication d’une image en CMJN sur un site internet ou un réseau social. Il convient donc d’être attentif aux fichiers utilisés.

 

#2 Pixels et vecteurs.

La principale différence entre une image pixellisée et une image vectorielle réside dans leur utilisation : une image vectorielle peut être agrandie à l’infini, tandis qu’une image pixelisée se dégradera en fonction de la taille qui lui sera imposée.

Globalement, toutes les images que l’on connaît, qui comportent des extensions en jpg, png, gif, sont des images pixelisées : elles sont constituées de petits carrés colorés (pixels) constituant en leur ensemble une image formant quelque chose de visible et reconnaissable. Plus la résolution, exprimée en PPP (pixels par pouce) est faible, moins les pixels sont nombreux et donc l’image ne pourra être agrandie sans devenir floue ou faire apparaître ces pixels à l’oeil nu. Plus la résolution est forte, plus les pixels seront nombreux, donc plus petits et plus compliqués à observer à l’oeil nu selon la taille. Néanmoins, ils seront toujours visibles, soit en zoomant sur l’image à l’écran, soit en agrandissant l’image au delà de sa capacité.

Une image vectorielle est constituée de vecteurs, soit un ensemble d’équations mathématiques qui mettent en relation les angles, les courbes et les formes ; ce faisant, les lignes, les couleurs et la texture sont conservées, peu importe la taille de l’image. Aucun pixel n’apparaît jamais sur une image vectorielle. Bien souvent, elles comportent une extension de type .AI, .EPS ou dans certains cas .PDF (cependant, les extensions à elles seules ne peuvent être des garanties). Les logotypes ou les pictogrammes sont souvent créés au format vectoriel. La simple action de zoomer au maximum permettra de déterminer si l’image est vectorielle ou pixelisée : si aucun pixel n’apparaît lors de cette action et que les lignes restent intactes à l’écran, alors il s’agit très probablement d’une image vectorielle.

Pour véhiculer une image de marque de qualité et professionnelle, il est donc d’une importance capitale qu’aucun pixel ne soit visible ou reconnaissable à l’œil nu, peu importe si l’image est vectorielle ou pixellisée ; dès lors que vous pouvez reconnaître des carrés de couleurs dans votre image ou qu’elle apparaît floue, elle doit être considérée comme inexploitable.

 

Une image pixellisée peut perdre de la qualité lorsqu’elle est agrandie. En haut, une image au format png, zoomée au maximum. En bas, l’image vectorielle à la même échelle. (Image : Agathe Design Studio pour agostin.fr)

#3 La taille.

Pour conserver une qualité optimale, l’image doit être de dimension adaptée : par rapport à la taille finale lors de l’impression, elle ne doit pas être pixelisée. La résolution standard pour les images destinées à l’impression est 300 ppp soit 300 pixels x 300 pixels pour un carré de 2,54 cm de côté.

Sur un site internet, une image ne doit pas être trop lourde pour s’afficher rapidement et ne pas ralentir le site. Le risque pour un site ralenti et trop lourd est d’avoir un taux de conversion plus faible. La résolution standard est de 72 ppp soit 72 pixels x 72 pixels pour un carré de 2,54 cm de côté.

Pour avoir des images qui chargent plus rapidement, il est possible de modifier la taille de l’image, ou de la compresser. Plusieurs sites internet proposent de le faire en ligne et gratuitement.

Une grande image, comme un fond de site, ne doit pas dépasser une taille de fichier de 1Mo. La plupart des autres images ne doivent pas dépasser 300Ko. Pour une image de fond d’écran, il est généralement recommandé d’utiliser une largeur d’image de 2000pixels.

 

#4 Les droits d’auteurs.

Idéalement, il faut choisir une photo libre de droit ou l’acheter ; dans tous les cas, il faut bien vérifier la licence, et bien mentionner les droits d’auteurs si la licence le demande. Il est important de créditer l’auteur de la photographie, afin de le faire connaître d’une part, et d’autre part c’est une manière de respecter son travail d’auteur. Pour savoir comment choisir une image en respectant les règles sur internet, vous pouvez lire cet autre article sur le sujet.

 

#5 Derniers critères de crédibilité d’une image

La résolution n’est pas seul critère ; les banques d’images libres de droit peuvent parfois donner accès à des illustrations absurdes et inadaptées. Pour bien choisir, il vaut mieux éviter les images abstraites ; par exemple, pour illustrer l’achat d’une maison, il vaudra mieux une photo concrète plutôt que, par exemple, une image d’un billet en guise de toit posé sur une maison miniature.

Une image abstraite, absurde ou ayant une connotation peu concrète peut décrédibiliser le contenu, même de qualité. (image : pixabay.com)

Avant de publier, quelques dernières vérifications s’imposent. Une petite recherche sur internet avec l’image permettra notamment de vérifier si l’image choisie n’est pas déjà trop utilisée, ce qui pourrait faire perdre en authenticité et lasser. La recherche inversée sur google images est idéale pour ce type de recherche.

Enfin, il ne faut pas oublier de rester attentif aux détails de l’image. Par exemple, il faut bien observer l’arrière plan, les éléments importants utilisés par le sujet. Il serait dommage de présenter une personne qui regarde un téléphone éteint pour illustrer un sujet de communication digitale, un journal écrit en russe pour une brochure française, la liste peut être longue. De la même manière, bien connaître les éléments présents sur l’image peut également être déterminant. Ainsi, il serait également ennuyeux de publier une photo d’orge lorsque l’on parle de blé. En cas de doute, et si aucun renseignement n’est possible, il vaut toujours mieux changer d’avis et être sûr de son contenu, pour ne pas perdre en crédibilité.

Rester attentif aux derniers détails, comme ici par exemple, où la personne utilise un téléphone éteint. (image : pixabay.com)

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Sources :

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https://www.quicksprout.com/the-ultimate-guide-to-creating-visually-appealing-content/

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 https://www.sdlv.fr/blog/ui-design/images-site-web

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https://www.commentcamarche.net/faq/48250-comment-illustrer-un-site-ou-un-article-de-blog

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Agathe Design Studio

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